• Bonjour ! 

    Presque deux mois avec aucune activité, je repasse pour, eh bien... Donner des explications, mais à vrai dire, je ne sais pas si elles sont nécessaires. Pourquoi ça fait quatre mois que je n'ai rien posté ? A part les exuses type "pas le temps", trop de devoirs, etc., un peu faciles, aucune raison particulière.

    Enfin si. J'ai un autre projet avec une de mes amies, Mià : nous avons créer un blog ensemble, et même s'il manque pour l'instant d'un peu de contenu, je vous invite vivement à aller le visiter ! C'est ici : letempsdunevague.wordpress.com On parlera de, eh bien... Un peu tout et rien. Brico, livres, dessins et dessinateurs, un peu de sciences dans notre monde très littéral, des fêtes, HP, les bisounours, etc. Tout ce qui nous passe par la tête, en clair.

    J'ai quelques articles en cours, pas mal de dessins à poster, quelques textes à peaufiner, des citations, plein de petites bricoles que je voudrais partager... Ça va venir petit à petit. Je vais sûrement pivoter tout ça vers notre blog, et laisser celui-ci à l'abandon.


    1 commentaire
  • Nîhâomen ! 

    ** Attention ** -- Racontage de vie de A à Z

    Lorsque je m'ennuie et que je n'ai rien à faire, que les mots me fuient, que l'inspiration se bloque, il m'arrive, par instants par périodes fugaces, d'ouvrir une page blanche, de taper "Google" dans la barre de recherche, et de taper quelques mots. Parfois un, parfois deux, un thème qui me tricote ou une question qui me tourmente, un philosophe qui m'intéresse ou une poète aux vers sublimes, un thème qui me passionne ou une oeuvre qui m'a marqué--que sais-je ! Le net a plus que sa source de merveilles. 

    Parfois --je dis bien parfois, je rédige, je prends des notes, je trouve une phrase qui devient citation, une idée qui m'envahit. Il me suffit de quelques lettre pour que l'esprit retourne à ses divulgations premières : l'écriture. Et au cours de ces heures perdues, à bondir de sites en sites, liens après liens, information innocente après ignorance naïve, j'apprends. Oh ! Ce n'est pas grand chose, je le sais bien, mais ces heures d'évasion solitaires me font un grand bien. Voyez-vous, j'aime apprendre. J'aime découvrir, voyager, dans le temps et l'espace, vers le passé et le futur. J'aime m'instruire. Chercher, sans trouver parfois. 

    Google, que ce soit les images --parce que les images, oh! les images, pour dessiner... Taper "Cheveux aux vents", vous vous retrouverez avec 1000 différents styles de photos, toutes plus belle que les autres ! , ou les liens, les titres... Il y a de quoi y passer ses aprèms. 

    Je pensais, en écrivant cet article, publier quelques unes de mes découvertes. Mais à vrai dire, je ne le ferais pas. Ou du moins, pas tout de suite. Je préfère vagabonder sur le net, errer sans but, m'évader dans des lieux inconnus, me faufiler de sites et sites, blogosphères en blogosphères, de clics en clics, par simple curiosité. Comme beaucoup d'entre nous, j'imagine. 

    Il y a une part de mystère que je trouve amusante, en parlant ainsi. C'est, quel est le terme ? Loghorré. Parler pour ne rien dire. 

     

    Nî ne ? Et vous ? Quand vous allez sur le net, c'est pour faire quoi ?


    votre commentaire
  • Titre bien pompeux pour un article assez banal. Trois dessins esquissés au fil du mois, chacun avec pour thème une créature des mythes oubliés. 

    Lire la suite...


    21 commentaires
  • Thème inspiré du texte d'Harmonie (allez le lire, il est superbe !). Alice, le Lapin du Pays des Merveilles et sa fameuse montre à gousset, coincée dans la poche de sa chemise. Écrit en quelques heures, d'une traite. Bonne lecture ! (Dessin de moi)

     

    Un lapin pressé par le temps

    Le lapin du Pays des Merveilles

    Le temps fuit, fuit, fuit ! Et je cours après le temps, le poursuit, le devance, mais pourtant, pourtant ! En retard je suis, toujours ! Il me rattrape, je le poursuis ! Ma montre clique tique contre ma poitrine, pelotonné dans ma poche ; les secondes s’égrènent s’écoulent, irrégulières, incompréhensibles, avec l’originalité d’une horloge. Les minutes, plus longues, plus franches, plus dangereuses, s’envolent. Je cherche –sans trouver, la fillette, l’Alice qui s’est perdue, la jeune fille à la robe bleue et aux boucles blondes. Je tends l’oreille, tapote du pied –une voix par-là, grave et nasillarde, un rire par-ci, aigu, faux, forcé. Des pas légers, des enjambés paresseuses, guère pressées par le temps –le temps qui défile, encore ! qui jamais ne s’arrête ! le froissement de vêtements, des jupes et des jupons, un écureuil qui grimpe dans les hauteurs, les feuilles qui tombent, qui zigzaguent, les oiseaux qui chantent une mélodie estivale, un souffle contre les hauts-de-chausse, du mouchoir qui s’envole, porté par le vent, des cris…

    Et puis.

    Là.

    Maintenant.

    Le fredonnement d’une montre à gousset, le cliquetis des aiguilles. Une secousse dans le sol. Un tremblement. Une personne qui appuie sur ses pieds, qui les suit et les comprends, un, une adolescente, tout en grâce en énergie à peine contrôlé, qui ne cherche qu’à s’échapper, et elle vole sur les nuages, sur la terre, les secousses les tremblements plus fréquents plus forts plus conséquents, ils résonnent ils s’enfoncent –plus vite ! crient-ils, plus vite ! ou tu vas rater ton train ! Et elle attrape le carré de tissu, ombre furtive, libellule sautillante, abeille bourdonnante, le repose –délicatesse superflu--, dans la main d’une dame étonnée, indignée. Elle a montré ses bas, comprenez-vous, à toute la populace rassemblée ! Soudain –pivot sur l’axe, regards qui se fixent l’un à l’autre–

    Je cours. Oh oui, dis-moi que c’est elle ! Dis-moi que c’est notre Alice, l’Alice du pays des Merveilles ! Je cours, je saute, j’abandonne ma poursuite du temps et oh ! Elle me regarde, tout en mèches fendues, en peau pale, en grandeur démesurée, en affolement bizarre, yeux bleus et robe bariolée, et elle me voit, et je tapote ma montre : l’heure presse, l’heure passe ! Et je me retourne, je bondis, je retourne vers chez nous, plus vite que mes jambes peuvent me porter. Ma robe blanche détonne avec les haies de cyprès et les chaises en bois sombre, mais je ne suis qu’image floue. Mais elle est curieuse, cette Alice, elle est curieuse et irréfléchie, et elle essaie de me rattraper –mais comment peut-elle, la pauvre, quand je course le temps du matin jusqu’au soir ? J’écoute : cinq millisecondes, elle est loin ; elle a ralenti ? Ne sait-elle pas, pour le temps ? Voilà, elle m’a vu ! je repars, ma montre dans la poche de mon veston de velours, et enfin, enfin ! Le puit, le Passage vers le Pays des Merveilles !

    Je chute. Je chute, avec cette impression irréelle que le temps n’a plus de temps, qu’il n’a plus d’essence, qu’il tend vers cette infinité impossible. Jusqu’à ce que, enfin, la chute stoppe –miracle.

    Je connais la route, ici, je connais le temps –il s’absente souvent. Je glisse entre l’ouverture –la porte mériterait d’être huilée, mais à quoi bon ? Le temps nous est compté, il est minuté, chronométré, tout doit être ordonné.

    Mais aujourd’hui… Aujourd’hui, j’ai réussi. La première étape. La première journée d’une longue suite d’épreuves, d’aventures, de surprises. J’ai trouvé l’Alice. Je l’ai mené dans notre monde. Il ne lui reste plus qu’à trouver son chemin. Sa voie. À parcourir les recoins de l’océan, des merveilles, du Temps. Maintenant, c’est à elle d’œuvrer. De découvrir. D’avancer.

    De nous libérer. 


    votre commentaire
  • Deux petites ébauches de textes pour qui voudra les lire. 

     

    L'enfant, l'oiseau - toute une épopée.

    Un phénix suspendu en plein vol, ailes en feu, pensif, fier... Assez différent des phénix que l'on s'imagine --des plumes recourbées, allongées comme des rubans, un corps recroquevillé sur lui-même, plus coq que dragon, avec sa longue collerette, son bec de corbeau et ses pattes invisibles.

    Un oiseau qui, jour après jour, heure après heure, renaît, revit, transcende se transforme, illumine le ciel la terre, les océans, un oiseau qui, siècles après siècles, légende après légende, devient mythe et sombre conte, image de cœurs tendres, de nuits torrides, de poètes passionnés oubliés inconnus... 

    L'oiseau flamboyant s'élance. Il plonge, ombre fugace, éphémère, irréelle, ses ailes déployées en deux longs rubans de flammes battant dans l'éther. Sa silhouette élancée, son air enjôleur, ses yeux noirs luisants dans le ciel étoilée... Figure de bronze, rêve d'enfant.

     ~ ~ ~

    La fillette pleurait.

    Sa frange blonde vénitienne lui couvrant la moitié du visage, ses larmes dégoulinaient sur ses joues, perles de tristesses, vallées inexplorées, amour perdu. Ses petites menottes frottaient ses yeux, son nez, sa bouche, tentant, sans vraiment y parvenir, d'atténuer le courant torrentiel qui dégoulinait, coulait, sombrait dans l'abîme.

    La même série d'image repassait en boucle dans sa tête : une main brune, calleuse, douce, tendue vers elle, l'enveloppant dans une écharpe en laine, et une autre, un gant qui vole, la tache rouge sur le gant, la tache dans les airs, comme des petites gouttes de pluie, comme le ruisseau d'une fontaine. Une main blanche et froide. Ensuite, la plume qui chute --zigzags qui ondulent, manteau tremblotant dans le vent. 

    Un bruit, derrière elle. Un tapotement à la fenêtre. Une pierre qui heurte la vitre, puis rebondit dans le ciel argenté. 

    La petite fille lève la tête. Tout là-haut, jouant avec la Lune, l'oiseau météorite sillonne les prairies et embrase la plaine. Et la petite fille encore toute secouée de tremblements, sourit.

    Le Phénix veille sur elle. 


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires